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Édith Sahnoune, infirmière tabacologue et addictologue au service des patients de l’Hôpital privé Clairval

le 16/02/2022

De plus en plus sollicités dans les établissements de santé, les infirmiers diplômés en tabacologie et en addictologie possèdent des outils et des connaissances précises pour informer, prévenir et accompagner, soigner les patients dans leur sevrage tabagique. Mise en lumière de ce métier avec Édith Sahnoune, praticienne à l’Hôpital privé Clairval  situé à Marseille.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Édith Sahnoune, 62 ans. Je suis cadre de santé au sein d’un service de médecine cardiologie-endocrinologie et coordinatrice d’un programme d’éducation thérapeutique de diabète de type 2. Je reçois des patients en consultation pour divers motifs : diabète, obésité, pathologies cardio-vasculaires, et plus spécifiquement pour des addictions telles que le cannabis, l’alcool et le tabac.

Quel est votre parcours ?

Je possède un master 2 en sciences de l’éducation, un diplôme universitaire d’éducation thérapeutique ainsi qu’un diplôme universitaire d’addictologie. Ces formations me permettent d’accompagner mes patients dans leurs dépendances et addictions dans l’objectif d’améliorer leur santé et éviter des complications de pathologies existantes.

J’évolue, en tant que cadre de santé, au sein du groupe Ramsay Santé depuis une douzaine d’années. J’ai notamment exercé à la Clinique Monticelli-Vélodrome avant d’intégrer l’Hôpital privé Résidence du Parc puis l’Hôpital privé Clairval l’année dernière. Avant de rejoindre le secteur médical privé, j’ai travaillé en tant qu'infirmière, puis infirmière anesthésiste dans une structure publique durant quarante ans.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Au début de ma carrière, j’appréciais mon métier d’infirmière anesthésiste pour l’aspect technique des soins à réaliser et le traitement des maladies aiguës. Au fil du temps, et après avoir travaillé en réanimation, mon intérêt s'est porté, plus spécifiquement à la santé dans toutes ses dimensions (psychologique, pédagogique, sociologique, philosophique) et à l'accompagnement des patients porteurs d'une maladie chronique.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ?

Avant tout, le lien de confiance qui s’instaure avec le patient et un respect profond de "l'altérité". C’est un métier de rencontre et d’écoute profonde : un élément primordial à mes yeux, qui n’est pas toujours possible dans d’autres spécialités en raison de la surcharge de travail quotidienne des soignants. C’est très satisfaisant !

Prochainement, notre établissement va démarrer une collaboration avec la Clinique Saint-Barnabé, établissement de santé mentale spécialisé en addictologie, à Marseille aussi, afin d’échanger nos bonnes pratiques. J’ai récemment rencontré l’ensemble de l’équipe éducative ainsi que la directrice de la clinique dans l’objectif de travailler ensemble, afin de mieux prendre en charge nos patients respectifs.

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ?

Je souhaiterais proposer des ateliers éducatifs en groupe, sur le thème des addictions dans nos 3 programmes d'éducation thérapeutique.