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Hernie discale : l’ambulatoire pour accélérer la récupération

le 09/11/2021

La hernie discale est une pathologie de la colonne vertébrale très répandue, et très douloureuse dans certains cas. L’équipe de neurochirurgie de l’Hôpital privé Clairval est en mesure de traiter ces pathologies grâce à des interventions microchirurgicales et mini-invasives, qui favorisent une récupération plus rapide du patient.

François-Xavier Ferracci est neurochirurgien depuis 2018. Après un post-internat au Centre hospitalier universitaire de Rouen, il a rejoint l’Hôpital privé Clairval, situé à Marseille, en novembre 2020. En tant que spécialiste de la chirurgie crânienne et de la chirurgie de la colonne vertébrale, il a été amené à « développer des techniques mini-invasives pour la prise en charge des patients », et donc notamment pour les hernies discales.

Une chirurgie pour les hernies discales trop douloureuses

« La hernie discale est la plus fréquente des pathologies dans notre service. C’est une maladie du disque intervertébral, qui devient de moins en moins compétent, et qui finit par l’exclusion d’une partie du disque, ce qui provoque une hernie. Cela entraîne d’importantes douleurs dans le dos et dans la jambe », résume François-Xavier Ferracci. « Heureusement, tous les patients n’ont pas besoin de chirurgie, la plupart des hernies discales se résolvent naturellement, parfois aidées par la prise d’antalgiques ou la réalisation d’une infiltration. Parfois, il n’y a malheureusement pas d’autres solutions, notamment quand la hernie discale est trop douloureuse », précise le neurochirurgien.

Avec une intervention mini-invasive, microchirurgicale, la période post-opératoire est plus facile à gérer pour les patients, avec moins de maux de dos et une possibilité de se lever plus tôt, de marcher, de prendre sa douche dès sa sortie de l’hôpital. Et le séjour en hospitalisation est considérablement réduit. « Nous proposons même à certains patients d’être pris en charge en ambulatoire, ils arrivent le matin et ressortent le jour même ! », ajoute Dr Ferracci.

Reprendre rapidement une activité physique

Avant son intervention, le patient rencontre les infirmières, le kinésithérapeute, les anesthésistes. Il a ainsi une connaissance précise des suites opératoires. Une fois rentré chez lui, il est rappelé de manière régulière par les infirmières et, une dizaine de jours plus tard, commence une rééducation avec un kinésithérapeute, qui lui apprend les bons mouvements et postures à adopter pour son dos.

Avant l'arrivée des techniques d'ambulatoire, le patient pouvait rester hospitalisé pendant une semaine. Et c’est là un des grands avantages de cette prise en charge : « les patients vont beaucoup mieux quand ils peuvent reprendre rapidement une activité physique, il faut donc les encourager à rester le plus actif possible dans leur récupération », conclut François-Xavier Ferracci.