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La chirurgie du genou, un acte de moins en moins invasif

le 09/03/2022

À l’Hôpital privé Clairval, l’équipe de chirurgiens orthopédistes spécialisés dans le membre inférieur possède une grande expertise de la chirurgie du genou. Celle-ci se veut la plus conservatrice possible pour éviter aux patients de recourir à la prothèse.

Le Dr Raphaël Allal est l’un des sept chirurgiens orthopédistes de l’Hôpital privé Clairval. Spécialisé dans le membre inférieur, et notamment dans la chirurgie du genou, il prend en charge les patients qui ont subi un traumatisme ou qui présentent une pathologie d’usure.

Les atteintes dégénératives : la prévention en première intention

Les pathologies dégénératives du genou sont, dans la majorité des cas, liées au vieillissement. Il peut s’agir notamment de l’arthrose, qui est une usure du cartilage,  ou de lésions méniscales dégénératives. « Il est fréquent de voir des patients entre 40 et 50 ans avec de l’usure modérée. À ce stade, il y a encore certains gestes que l’on peut faire pour ralentir la progression de l’arthrose », explique le Dr Allal.

Certains patients présentent un défaut d’axe de la jambe. Celui-ci va créer des zones de compression qui vont finir par user, de manière localisée, le cartilage de façon prématurée. Le chirurgien peut alors pratiquer une ostéotomie. « C’est une solution novatrice qui consiste à corriger l’axe de la jambe dans le but de réduire la progression de l’arthrose. Ainsi, on peut éviter la pose de prothèse ou, du moins, la retarder quand on sait qu’il n’y a pas de marche arrière possible quand il s’agit de l’usure du cartilage », affirme le chirurgien. Cette technique a été grandement améliorée et a subi un véritable essor par l’assistance informatique à sa préparation (implant sur mesure) et sa réalisation en ambulatoire.

 

De nouveaux traitements conservateurs ont également fait leurs preuves, comme les infiltrations de plasma riche en plaquettes, un concentré de plaquettes qui possède de puissantes propriétés cicatrisantes et qui stimule la régénération de certains tissus. « En revanche, lorsque le stade de l’usure est trop avancé, nous n’avons pas d’autres choix que de procéder à la pose d’une prothèse partielle ou totale », ajoute le Dr Allal.

Les atteintes traumatiques ou la chirurgie du sportif

Le chirurgien orthopédiste est également amené à prendre en charge des patients qui ont subi un traumatisme aigu du genou, souvent dans le cadre d’une pratique sportive. Les ménisques et les ligaments croisés sont les plus fréquemment touchés. « Dans le cas d’une atteinte du ménisque, l’objectif premier sera de le conserver, car il joue un grand rôle protecteur contre l’usure. On va prioriser la suture méniscale, un geste qui consiste à réparer la partie qui est abîmée », explique le chirurgien orthopédiste. Si la suture ne peut être pratiquée, la resection partielle et économique a minima pourra être envisagée.

À l’Hôpital privé Clairval, le parcours de soins est basé sur un accompagnement personnalisé des patients. « Nous avons mis en place le programme de Réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC) au sein du service, poursuit le Dr Allal. Ce protocole permet au patient de récupérer le plus rapidement possible après son intervention grâce à la mobilisation du chirurgien, de l’anesthésiste et d’une infirmière coordinatrice qui le suit en amont et après la chirurgie. Sans oublier la participation active du médecin traitant du patient qui a un rôle central. »

Les chirurgiens sont également appuyés par un plateau technique de pointe, permettant d’utiliser les dernières techniques chirurgicales qui sont de moins en moins invasives pour les patients. C’est le cas de l’arthroscopie du genou, une intervention qui nécessite de toutes petites incisions. Grâce au déploiement de nouvelles technologies, la chirurgie du genou promet aussi d’être encore plus précise et mini-invasive dans les prochaines années, avec le développement de la chirurgie assistée par ordinateur.