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Afin de diagnostiquer et traiter suffisamment tôt les nodules pulmonaires, l’Hôpital privé Clairval est en mesure de réaliser l’ensemble des examens nécessaires. Si le nodule est cancéreux et sans lésion à distance, le patient sera alors pris en charge par l’équipe de chirurgie thoracique, qui réalise des opérations mini-invasives.

Bastien Orsini est chirurgien thoracique, spécialisé dans la prise en charge des pathologies du poumon, de l’œsophage et de la paroi thoracique. Installé à l’Hôpital privé Clairval depuis janvier 2017 – après avoir été chef de clinique auprès de l’AP-HM[1] – il y développe une prise en charge spécifique des nodules pulmonaires.

Le développement d’une prise en charge rapide des nodules

« Les nodules pulmonaires sont des lésions du poumon qui font moins de 3 cm de diamètre, introduit Bastien Orsini. Cela peut inquiéter les patients quand on en découvre au cours d’un scanner, mais ce n’est pas forcément un cancer », ajoute le chirurgien thoracique. Des nodules au poumon sont ainsi constatés chez 50 % des patients fumeurs de l’établissement.

« L’enjeu quand on découvre un nodule, c’est de savoir ce que l’on a en face de nous, car il peut être bénin, infectieux, inflammatoire ou cancéreux. Il faut donc faire un diagnostic, puis mettre en place une surveillance ou une prise en charge thérapeutique en fonction des cas », explique le Dr Orsini. Au sein de l’Hôpital privé Clairval, il est possible d’effectuer tous les examens nécessaires (scanner thoracique, fibroscopie bronchique, IRM, TEP scanner) afin de déterminer si le nodule est potentiellement cancéreux. « Nous sommes en train de développer un système de prise en charge rapide de ces nodules, grâce auquel ces examens seront réalisés sur deux ou trois jours », complète le praticien.

Une chirurgie mini-invasive pour une meilleure récupération postopératoire

Si le nodule est cancéreux et sans lésion à distance, la prise en charge de référence reste la chirurgie et l’équipe du Dr Orsini a fait le pari de la chirurgie mini-invasive, guidée par vidéo, tout en intégrant les patients dans un protocole de RAAC[2]. Les chirurgiens passent par des petites incisions réalisées entre les côtes, « moins douloureuses qu’une grande cicatrice », précise Bastien Orsini. Cette prise en charge permet de diminuer les complications postopératoires et de favoriser un retour précoce à domicile du patient. Elle a permis à l’équipe de faire partie des premières équipes en France à proposer des résections de ces cancers en ambulatoire.

Le chirurgien insiste, avant tout, sur l’importance d’une prise en charge précoce, qui permet, pour le cancer du poumon, une guérison dans 90 % des cas. « Si on vous découvre un nodule, n’hésitez pas à aller voir rapidement un spécialiste et à établir un bilan complet », conclut le médecin.

 

 

[1] Assistance publique - Hôpitaux de Marseille

[2] Récupération améliorée après chirurgie