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Le Dr Stanislas Houdoux exerce depuis deux ans et demi en cabinet de ville et vient de débuter son activité à l’Hôpital privé Clairval. Ce spécialiste offre un service de médecine hyperbare à ses patients : une spécialité médicale permettant la régénération des tissus lésés grâce à l’augmentation de la pression dans un milieu suroxygéné.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? 

Stanislas Houdoux, 33 ans. J’ai débuté ma carrière professionnelle à Marseille en 2015, en tant qu’interne de médecine générale rattaché à l’unité des maladies infectieuses et infections ostéo-articulaires du Pr Stein. Durant cette période, j’ai découvert une nouvelle discipline médicale très intéressante : la médecine hyperbare. 

Quel est votre parcours ? 

J’ai réalisé la première partie de mes études de médecine à Paris, puis je suis venu à Marseille pour réaliser mon internat de médecine générale. Après mon internant, j’ai réalisé une formation de spécialisation en médecine de plongée et médecine hyperbare (avec le Dr Coulange). J’ai toujours rêvé de quitter la capitale afin d’exercer dans le sud de la France, une région que j’apprécie particulièrement pour son climat et ses paysages. 

En quoi consiste votre métier ? 

La médecine hyperbare est dédiée au traitement des pathologies dans un environnement à pression supérieure à la pression atmosphérique, obtenue grâce à l'utilisation du caisson hyperbare, un cylindre étanche en acier dans lequel le patient respire un mélange de gaz suroxygéné. Cette spécialité permet notamment de traiter les accidents de décompression, les intoxications au monoxyde de carbone, les embolies gazeuses ainsi que plusieurs pathologies aiguës ou chroniques (telles que les plaies ou les lésions des tissus par irradiation). 

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? 

Je suis passionné par la médecine générale. Ma spécialité en médecine hyperbare me permet, quant à elle, de proposer une approche médicale globale à mes patients. 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre quotidien ? 

J’apprécie particulièrement le contact avec les patients. Je prends le temps d’écouter attentivement leurs demandes et de comprendre leurs besoins, afin de leur venir en aide le plus efficacement possible. 

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué dans votre vie professionnelle récente ? 

Durant mon internat, j’ai vécu une situation difficile au cours d’un stage avec le premier praticien qui m’a appris la médecine générale. Par la suite, j’ai rencontré un médecin exceptionnel, avec qui j’ai eu l’honneur de réaliser mon deuxième stage de médecine générale. C’est lui qui m’a redonné le goût du métier grâce à ses qualités humaines. 

Comment aimeriez-vous évoluer dans votre métier ? 

Je ne suis qu’au début de ma carrière professionnelle. J’exerce un métier passionnant, humain, qui me motive chaque jour. Par la suite, je souhaiterais faire connaître davantage la médecine hyperbare au grand public, encore peu informé sur cette spécialité.