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À l’Hôpital privé Clairval (Ramsay Santé), situé à Marseille (Bouches-du-Rhône), la neuroradiologie interventionnelle permet de prendre en charge des anévrismes cérébraux ainsi que des accidents vasculaires cérébraux grâce à une technique mini-invasive qui consiste à naviguer dans les artères sans chirurgie crânienne directe. Explications.

La neuroradiologie interventionnelle travaille en étroite collaboration avec les neurochirurgiens, les neurologues vasculaires et les réanimateurs, permettant des concertations collégiales pour des gestes programmés ou en urgence. L’équipe de neuroradiologie interventionnelle de l’Hôpital privé Clairval est composée de quatre neuroradiologues interventionnels : Drs Combaz, Aguettaz, Lévrier et Tahon, permettant une prise en charge des urgences 24h/24 et 7J/7

Le Dr Xavier Combaz est neuroradiologue interventionnel depuis 2011 à l’Hôpital privé Clairval. Au sein de l’unité neurovasculaire, il procède à des thrombectomies, technique visant à retirer un caillot sanguin au niveau d’une artère cérébrale, et à des embolisations artérielles, acte visant à boucher un vaisseau sanguin, par voie endovasculaire.

Une amélioration du pronostic vital

L’accident vasculaire cérébral survient lorsqu’il y a une obstruction (AVC ischémique) ou une rupture (AVC hémorragique) de l’une des artères du cerveau de façon brutale. L’anévrisme, quant à lui, est caractérisé par une zone de fragilité dans l’artère qui entraîne sa dilatation et qui peut être amenée à grossir et se rompre, provoquant une hémorragie. C’est ce qu’on appelle la rupture d’anévrisme. Dans un cas comme dans l’autre, la prise en charge est urgente. Grâce à la neuroradiologie interventionnelle, les procédures sont très efficaces et moins risquées pour les patients. « Que ce soit pour procéder à une embolisation ou pour désobstruer une artère bouchée, on pique une artère de la jambe ou du bras, on insère un cathéter et on navigue dans les artères jusqu’à atteindre la zone touchée dans le cerveau », explique le Dr Xavier Combaz.

Cette technique endovasculaire mini-invasive, dont la France a été pionnière, permet un rétablissement plus rapide du patient. « C’est beaucoup moins invasif et très efficace. Depuis qu’elle est utilisée, il a été démontré que le pronostic vital des patients s’est considérablement amélioré », affirme le neuroradiologue. Cette intervention est guidée par une imagerie qui permet une grande précision des gestes sous anesthésie générale.

Une unité neurovasculaire pour la prise en charge des urgences

Avec un plateau technique de haut niveau, un matériel de pointe permettant de pratiquer des interventions complexes et une équipe médicale surspécialisée avec cinq neuroradiologues, l’Hôpital privé Clairval peut accueillir en ses murs une unité neurovasculaire pour la prise en charge des urgences. « Il y a un ensemble de règles et de protocoles à suivre pour pouvoir déployer ce genre de service. Nous sommes très heureux que l’établissement puisse prendre en charge les patients en urgence absolue 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, car on sait que le pronostic vital des patients est amélioré de 20 à 30 % dans un service spécialisé », conclut le Dr Combaz.